C’est dans la presse!
Les totems des élèves d’Albert exposés au théâtre du Jeu-de-paume
Courrier Picard – Mis en ligne le 17/10/2021
Dans le cadre de la semaine européenne du développement durable, les élèves des écoles (maternelles et primaires), collèges et de l’Institut médico-éducatif d’Albert ont réalisé des totems avec des déchets de la vie quotidienne, notamment des emballages de produits alimentaires.
Les créations, colorées et surprenantes d’inventivité, sont exposées dans la galerie Pierre-Pamel du théâtre du Jeu-de-paume. Elles sont visibles jusqu’au 30 octobre aux horaires d’ouverture de la billetterie (mardis, jeudis et vendredis de 14 h 30 à 18 heures et samedis de 14 à 17 heures).
Des collégiens d’Albert restaurent des tombes de soldats tombés pour la France
Après avoir évoqué en classe la Première Guerre mondiale, Dominique Lourdaux, professeur d’histoire au collège Jean Moulin d’Albert, a proposé à ses élèves de participer à un chantier de nettoyage de tombes au cimetière d’Albert. Kylian, Dany, Alexy, Emma et leurs camarades, élèves de 3e Segpa au collège Jean-Moulin, ont répondu favorablement. Une convention entre le souvenir français et le collège a permis d’engager ce chantier mémoriel.
Vendredi 15 octobre, huit jeunes s’affairaient ainsi autour de quatre sépultures renfermant six soldats morts pour la France. « Il y a tout d’abord eu en amont une visite avec le repérage des tombes à nettoyer, explique le Président du souvenir français. Aujourd’hui, les collégiens passent à l’action avec le nettoyage en plusieurs étapes car les tombes sont vraiment sales. Le démoussage et le traitement de la pierre au savon noir, ensuite la remise en place des différents éléments ou plaques et pour terminer, quand il y en a, la mise en peinture du lettrage de la stèle pour obtenir une bonne lisibilité. »
Pour Dominique Lourdaux, l’initiative est positive : « Après la théorie, la pratique est une manière supplémentaire pour intéresser les jeunes à notre histoire. »
Les collégiens ont mis du cœur à l’ouvrage. « Nous avons vu qu’il y a avait pas mal de tombes à l’abandon, nous trouvons que c’est très important pour l’honneur de ces personnes que leurs dernières demeures soient entretenues », explique l’un des jeunes.
Une autre tranche d’entretien de six tombes est programmée sur le site d’Albert et un projet de chantier dans les cimetières du Pays du coquelicot est à l’étude.
Le collège Jean-Moulin d’Albert toujours plus écolo
Courrier – Picard –
Le collège Jean-Moulin poursuit sur sa lancée.Depuis plus d’un an, l’établissement albertin s’est lancé dans un vaste projet éco-citoyen, Eco-collège. Chaque année, pendant trois semaines, tous les élèves sont invités à plancher sur des questions liées à l’environnement.
La troisième et dernière semaine de travail s’est achevée vendredi 11 juin. Après la gestion des déchets l’an passé, les élèves de la 6e à la 3e, ainsi que les élèves des sections SEGPA, ont travaillé sur les énergies et les ressources naturelles. Un thème plébiscité par les éco-délégués : « on s’est réuni en comité de pilotage et on s’est tous mis d’accord », explique Laura Hamel, 15 ans.
La question a été divisée en plusieurs catégories : les bâtiments, l’alimentation, le numérique et les déplacements. Et à chaque fois, la même ambition, « donner du sens à ce projet, souligne Cyril DOUAY, le principal. Il faut que cela soit concret et ludique pour les élèves ».
Pour l’alimentation, les menus à la cantine ont été élaborés avec des produits bio et locaux. « C’était meilleur que d’habitude ! », s’enthousiasme Dogan Catakli, en 6e. Du fromage et de la charcuterie locale, des brocolis bio, une île flottante maison, du porc de Montdidier élevé aux graines de lin. Avec le questionnaire de satisfaction remis aux élèves, Stéphanie Delamaere, professeur de mathématiques, va jouer avec les statistiques. « On veut créer du lien entre le projet et le programme scolaire ». C’est comme cela que le théorème de Thalès se retrouve appliqué aux éoliennes.
Sur la question des bâtiments, les élèves ont été invités à éteindre les lumières ou baisser le chauffage. Un atelier a été lancé pour savoir comment mieux utiliser un bâtiment mal utilisé actuellement. « C’est un lieu de stockage mais qui pourrait servir à autre chose, indique Stéphane Delamaere. Certains ont proposé d’en faire une salle de musculation, d’autres un hangar à vélos ou bien encore une salle polyvalente ». Dans la réflexion, les élèves ont étudié l’isolation du bâtiment, les différentes énergies pour le chauffage, réalisé des plans.
Sur le plan du numérique, les collégiens ont découvert qu’avec une orange, une plaque de zinc et une autre de cuivre, ils pouvaient fabriquer une pile naturelle pour alimenter une calculatrice.
Enfin, sur les déplacements, un défi sans voitures a été lancé dans les classes. « L’idée est de venir autrement qu’en voiture, soit à pied, en bus, à vélo, etc., précise Stéphanie Delamaere. Chaque moyen de transport rapporte des points et la classe qui obtient le plus de points a gagné ».
« C’est l’avenir de la planète. Il faut prendre soin de notre environnement, on est dépendant de la planète », conclut Laura Hamel.
À Albert comme ailleurs, «l’école continue au sens large, en espérant une période courte»
Tout juste finalisé la veille, le protocole travaillé depuis des mois s’est appuyé sur les retours des enfants, parents et enseignants d’une classe de 6e qui avait subi une éviction d’une semaine avant les vacances de la Toussaint, à cause d’un cas de Covid. Le choix des outils informatiques est désormais plus pertinent avec l’usage exclusif de Pronote et de l’ENT, en abandonnant en particulier le site du Cned « très compliqué ».
« Un système de drive » scolaire
Une quantité de travail limité
Le chef d’établissement a aussi insisté pour dire que les enseignants se sont concertés en amont pour donner une quantité de travail limité aux élèves qui pourront consulter au quotidien à distance, leurs emplois du temps, ressources et autres consignes. Les professeurs ont donné beaucoup de documents à leurs élèves ces derniers jours, afin de réduire au maximum l’usage de l’imprimante familiale, qui constitue souvent un écueil technique. « Vous avez visé la simplicité en termes d’outils et de canaux, ce sont des éléments rassurants pour les familles. Et vous avez bien intégré la dimension de la fracture numérique », a encore commenté le recteur. Selon le dernier comptage, vingt-deux élèves ne seraient pas correctement équipés en informatique et seront épaulés par le collège et le conseil départemental de la Somme.
« Après l’improvisation de l’an dernier, les pratiques sont affinées. Tout le monde a besoin d’être rassuré, nos élèves en premier, en particulier les 6e », ont souligné plusieurs professeurs. « C’est dommage et peu plus compliqué d’apprendre à distance », a témoigné une déléguée de classe lors de la table ronde. « Le collège n’est pas fermé pour autant et l’école continue au sens large, en espérant une période courte », lui a répondu le recteur.
« Nous étions vraiment perdus l’an dernier. Là, un vrai trait d’union est mis en place », a souligné une parente d’élève satisfaite du dispositif. « L’inquiétude porte davantage sur l’organisation familiale et la gestion reste complexe pour les parents qui ne peuvent exercer en télétravail », a avoué un père de famille.
Après la table ronde, le recteur a visité deux classes, une de 6e en cours d’histoire-géographie puis une de 3e en cours de français. Les collégiens les plus âgés appréhendent la préparation du DNB (diplôme national du brevet), dont l’oral est reporté au mercredi 26 mai. Après deux semaines de cours en distanciel et quinze jours de vacances de pâques avancées et intercalées, le retour en classe est, normalement, fixé au 3 mai.
Le collège Jean-Moulin d’Albert veut aller droit au but pour «rendre l’établissement attractif
Le collège Jean-Moulin d’Albert souffrirait-il d’un manque de notoriété ? Arrivé en septembre, Cyril DOUAY, son nouveau Principal en est convaincu. Il veut inverser la tendance : « L’établissement a tout ce qu’il faut. Il doit avoir l’image qu’il mérite », plaide-t-il. Pour le « rendre attractif », il planche déjà, avec son équipe, sur la rentrée scolaire de septembre. Elle sera marquée par deux nouveautés et la poursuite de projets.
1. Une section sportive football pour les 4e et 3e
Le handball, enseigné en section sportive aux 6e et 5e, va s’effacer. Il va laisser la place au football à partir de la rentrée de septembre pour les 4e et 3e. « Nous voulons constituer une équipe féminine et une équipe masculine, annonce Thomas Lefebvre, professeur d’EPS, en charge de la section. L’emploi du temps comprendra trois heures par semaine dédiées au football. Le projet est aussi de les initier au cécifoot (foot pour les non-voyants, NDLR), au foot en marchant ou à l’arbitrage. » Un partenariat avec, le club d’Albert, l’USOAAS va être mis en place notamment pour le prêt du matériel et des installations.
Deux séances de pré-sélection des élèves sont programmées les 21 avril et 22 mai. Il n’est pas obligatoire d’être déjà scolarisé dans l’établissement pour y participer, mais un dossier est à télécharger préalablement sur le site du collège avant le 9 avril. Cyril Douay prévient déjà que la concurrence sera rude et que « les résultats scolaires seront pris en compte ».
2. Une option Langue et culture européenne
« Nous allons faire de l’anglais différemment », promet François Lecup, le coordinateur des professeurs d’anglais du collège. L’option Langue et culture européenne sera proposée dès la rentrée de septembre aux élèves de 4e et 3e, pendant une heure par semaine. Le principe ? « Un renforcement linguistique et culturel en favorisant les échanges et l’interaction », promet-il. Des professeurs de musique, d’arts plastiques ou encore de mathématiques pourront être amenés à intervenir sur ces créneaux spécifiques pour enseigner leur matière dans la langue de Shakespeare. « Cette section doit permettre de faire le lien avec la classe de Seconde européenne proposée au lycée Lamarck », ajoute Cyril Douay.
3. Un travail sur le cadre de vie
Dans l’établissement, les propositions faites par les élèves dans le cadre du Conseil de vie collégienne (CVC) sont très écoutées. Si bien qu’ils ont choisi eux-mêmes la nouvelle sonnerie pour indiquer la fin des cours et fait des propositions à la Ville d’Albert pour améliorer la sécurité devant le collège, des passages piétons et de nouvelles places de stationnement pour les parents ont été créés. Des travaux de remise au goût du jour ont aussi été entrepris par le Département dans le hall.
Enfin, le collège est labellisé Établissement en démarche globale de développement durable (E3D). Des actions en faveur de l’environnement– tri des déchets, installation d’un composteur, fabrication de nichoirs pour les oiseaux… – sont organisées régulièrement. Elles vont se poursuivre : « Après avoir planché sur les thématiques de la gestion des déchets et de la biodiversité, les collégiens travailleront sur l’énergie pendant une semaine au mois de juin », annonce Stéphanie Delamaere, enseignante référente pour ce sujet.
Albert: les collégiens de Jean-Moulin ont passé une semaine en vert
Depuis le début de l’année scolaire, le collège Jean Moulin d’Alberts’est engagé dans un projet écocitoyen. Les actions déjà mises en place depuis plusieurs années sont renforcées afin d’obtenir une labellisation attribuée aux établissements qui entrent dans une démarche de développement durable. En janvier, ce projet a débuté avec la semaine de la gestion des déchets. Le second thème lancé depuis ce lundi 9 novembre est la biodiversité.
Plusieurs actions ont été mises en place en classe, avec des cours axés sur la prise de conscience par le biais d’un film, d’une exposition, de la distribution de papier ensemencé, d’un masque à l’effigie de l’opération et d’un concours de dessin.
« Des ateliers ont été proposés aux élèves de toutes les sections, générale, Uliss et Segpa, pour créer du lien entre elles autour d’un projet commun fédérateur », indique le principal, Cyril DOUAY.Ce vendredi 13 novembre, un code vestimentaire a été donné à toutes les personnes fréquentant le collège. « Il fallait s’habiller avec un vêtement vert, à fleurs ou avec des animaux. On a adoré », lancent Dogan et Mathis.
Des arbres fruitiers et des plantes vivaces plantés
Dans une parcelle du jardin de l’établissement, les adolescents ont participé à la plantation d’arbres fruitiers et de plantes vivaces offerts par une grande enseigne albertine. « Cela permet aux élèves d’être actifs pour l’environnement de leur collège. Le temps de la récréation a été choisi pour permettre à tous ensuite, de respecter les plantations. D’autres thèmes seront développés au cours de l’année, sur l’énergie et sur l’eau », explique Stéphanie Delamaere, professeur référente du projet.
Cyril Douay, nouveau principal du collège Jean-Moulin d’Albert: «Je veux que chacun trouve sa place et se sente bien»
Boucles d’oreille, cravate aux teintes rosées, veste rayée « so british »… C’est peu dire que Cyril Douay étonne et détonne dans l’univers des chefs d’établissement, où l’on est plus habitué aux costumes sombres et à une certaine forme d’austérité pour incarner l’autorité.
Mais n’allez pas croire qu’à 38 ans, le nouveau principal du collège Jean-Moulin d’Albert(367 élèves), a l’esprit rock’n’roll. « Pas du tout, je suis même assez classique, j’aime que les choses soient cadrées », souligne-t-il.
Né « dans une famille d’agriculteurs picards », ce globe-trotter a commencé sa carrière dans l’éducation nationale comme professeur de physique-chimie. Il a travaillé pendant trois ans pour l’agence de l’enseignement français à l’étranger à Abidjan (Côte d’Ivoire), avant de devenir conseiller pédagogique au lycée français de Toronto (Canada). « J’ai eu envie d’élargir mon champ d’action en passant le concours de personnel de direction. »
« L’école a été pour moi un ascenseur social, témoigne-t-il. Je suis très content de venir travailler en milieu rural. » En arrivant dans son nouvel établissement, il dit avoir rencontré « des équipes dont l’engagement est absolument remarquable. Les enseignants sont soucieux de faire réussir tous les élèves. » En juin dernier, le collège a obtenu un taux de réussite au Diplôme national du brevet (DNB) de 92 %, « supérieur à la moyenne départementale ».
Le nouveau chef d’établissement veut prolonger cette dynamique. Ses expériences à l’étranger constituent une source d’inspiration : « J ’ai un management participatif, je veux que chacun, personnels comme élèves, trouve sa place au collège et s’y sente bien. Je suis très sensible au bien être au travail, énonce-t-il. Le reproche souvent fait aux équipes de direction est de manquer de communication. Depuis mon arrivée, j’organise régulièrement un café pédagogique en salle des professeurs pour exposer pendant un temps court certaines problématiques et écouter les besoins. »
Cyril Douay entend aussi mettre en avant « la notion de justice scolaire ». Avec le nouveau principal, « pas de passe-droit. J’ai par exemple refusé toutes les demandes de changement de classe au début d’année. Je n’ai pas la volonté d’écouter les minorités qui font du bruit, mais plutôt la majorité qui fait confiance à l’école de la République. »
Depuis la rentrée scolaire marquée par la crise sanitaire, le jeune chef d’établissement a deux objectifs majeurs : « Assurer la sécurité des élèves et permettre leur réussite scolaire. »
L’équipe de direction du collège intégralement renouvelée
Cyril Douay n’est pas le seul nouveau visage au collège Jean-Moulin. Au mois de septembre, toute l’équipe de direction a été renouvelée. Maixent Andou a été nommé au poste de gestionnaire, Emmanuelle Vasseur (CPE) et Emmanuel Dehaye vient de prendre ses fonctions de directeur de la Section d’enseignement général et professionnel adapté (Segpa).
Ils sont assistés dans leurs missions par Stéphanie Barbier et Karine Fongueuse, les secrétaires du collège.